Camille, volontaire du Corps Européen de Solidarité en Roumanie !

Camille, 22 ans, est actuellement volontaire du Corps Européen de Solidarité en Roumanie. Elle nous partage aujourd’hui son aventure.

De l’échange universitaire au Corps européen de solidarité 

« Ce voyage est la continuité de ce que j’ai commencé à 19 ans avec mon année d’échange universitaire au Canada durant ma licence. En fait, ça a été le début, le coup d’envoi pour réaliser mes envies de voyage. Par la suite, j’ai eu la chance d’être acceptée pour une mission de Service civique en Inde du Nord ; où j’ai vécu cinq mois incroyables grâce aux personnes et à l’association qui m’entouraient. Cette idée de volontariat était là depuis un moment, et s’est réalisée une nouvelle fois avec le Corps Européen de Solidarité. »

Les missions de volontariat

« Ma mission principale consiste à visiter des endroits ruraux, méconnus des touristes internationaux pour écrire des articles et les poster sur le blog Rural Volunteering.

Le but étant de promouvoir un tourisme plus lent, centré sur des endroits moins touristiques pour nous (touristes internationaux) et découvrir une Transylvanie que vous ne retrouverez pas forcément dans le guide Michelin. Une mission vraiment importante, mais qui s’est révélée assez solitaire comme activité. Dans la deuxième partie de mon volontariat, j’ai donc décidé de faire évoluer mes activités. J’ai aussi réalisé une interview amatrice avec d’autres volontaires, pour tester un format différent où un acteur local et artisanal a pu présenter son projet plus en détails.

J’ai aussi proposé et mis en place, avec l’aide précieuse et nécessaire de ma coordinatrice, des présentations informelles sur les stéréotypes de genre et leurs conséquences sur notre confiance en nous dans des lycées locaux.  J’ai également aidé sur d’autres missions ; mon but étant d’essayer des activités différentes même si elles m’intéressent moins à première vue. »

Pourquoi le volontariat ?

« C’était une envie naturelle depuis quelque temps déjà. Cependant, si je réfléchis un peu plus aux raisons, je dirai que c’était pour faire une pause. Je finissais ma première année de master (en plein covid), une année longue où j’ai énormément travaillé. J’étais fatiguée de ce système-là et mes études ne me convenaient pas totalement, donc j’avais envie d’apprendre et découvrir d’autres choses, de bouger. J’ai pris ma décision assez vite, presque sur un coup de tête et une semaine plus tard, il était prévu que je parte pour vivre en Roumanie. »

Devenir volontaire, entre inquiétude et découverte

« Beaucoup de retours, de témoignages de volontaires relatent la même chose : les rencontres restent le plus important et le plus magique. Je ne peux qu’être d’accord avec ça, ce sont les gens avec qui vous allez vivre, travailler et vous amuser, les niveaux d’intimité et de partage peuvent être hauts si ça matche bien.

L’inquiétude qui me suivait partout était celle de l’intégration sociale : réussir à créer de belles relations, de belles amitiés avec les personnes qui m’entourent. En partant, c’était ma principale préoccupation. J’avais d’autant plus peur, qu’il fallait être un minimum anglophone car il n’y avait aucun Français avec moi.

Maintenant, après mon volontariat, je suis si fière d’avoir complètement balayé cette inquiétude. Je me suis sentie intégrée, aimée et bien entourée. J’ai su trouver ma place et mon rôle dans le groupe. Je suis devenue amie avec les volontaires, j’ai su développer mes relations avec ma coordinatrice et ma mentor bien au-delà de ce qui est attendu. »

Le volontariat, quel impact sur la vie ?

« Je ne crois pas avoir fait le bilan de l’impact de cette aventure, pas encore. Pour sûr, je ressors avec plus de confiance en moi, un meilleur niveau d’anglais et de nouveaux contacts à travers l’Europe. Mais comment je vais gérer mon futur pour que cette aventure me soit utile, c’est une question à laquelle je n’ai pas encore de réponse. C’est donc une affaire à suivre ! »