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Chronique d’un volontariat sur une petite île grecque

Marion, 22 ans, est volontaire à Solidarity Tracks dans la ville de Lefkada en Grèce. Elle organise et participe à des séminaires principalement liés aux projets Erasmus+ de l’ONG.

Nous lui avons posé quelques questions à propos de cette aventure extraordinaire.

Le volontariat : Décider de partir

« Comment en es-tu arrivée à prendre la décision de réaliser un volontariat ? »

« Après avoir essuyé de nombreux refus à la suite de mes demandes de Masters, j’étais complètement perdue dans mes études et dans ma vie. Je me suis dit qu’il fallait que je parte, mais je ne savais ni où ni comment. C’est à ce moment-là que j’ai découvert le Corps Européen de Solidarité en tapant dans mon moteur de recherche « Comment partir vivre une expérience à l’étranger sans le statut étudiant ? ». Je me remercie chaque jour d’avoir eu l’idée de faire cette recherche. »

Trouver sa mission de volontariat

« Comment s’est passé tout le processus avant d’arriver ? La recherche du projet, les entretiens, l’accompagnement… »

« J’avoue que la recherche du projet a été compliquée. Il y a tellement de missions qui sont proposées sur la plateforme. Mais il ne faut pas avoir peur de rechercher, de se lancer et d’envoyer sa candidature. Pour ma part, j’ai été prise à ce volontariat à Lefkada à la suite d’un désistement. Si ce n’est pas le destin…

Ensuite, tout est allé très vite. J’ai eu mes premiers entretiens qui m’ont énormément aiguillée sur mes objectifs. Puis, il y a l’entretien de préparation au voyage qui te fait réaliser « ça y est, je m’en vais bientôt ». Enfin, arrive ce mélange d’excitation et de peur qui s’empare de toi…

En 1 mois à peine, je me suis retrouvée en Grèce pour une aventure d’une durée de 6 mois. C’était surréaliste ! »

Le volontariat, un vrai challenge

« Quelles étaient tes appréhensions ? »

« Étant une personne naturellement stressée, j’avais énormément d’appréhensions avant d’arriver. Ne pas avoir un assez bon niveau d’anglais pour communiquer, être totalement perdue, ne pas m’entendre avec les autres volontaires. Ou encore, devoir faire face à la barrière de la langue, ne pas être assez douée dans ma mission. Je craignais également de ne pas m’entendre avec les membres de l’organisme de l’accueil, ou bien d’avoir le mal du pays…

Mais toutes ces inquiétudes se sont vite effacées. J’ai rencontré des personnes bienveillantes, qui m’ont directement intégrée et j’ai choisi de me mettre à fond dans cette expérience singulière. J’ai surtout réalisé que j’avais énormément de chance, à quoi bon se polluer l’esprit avec des peurs ? »

Les missions du volontariat

« Qu’est-ce que tu fais comme mission ? »

« Je suis ici pour une mission en particulier, « Smart City » qui consiste à utiliser les nouvelles technologies afin d’améliorer une ville. Nous avons donc travaillé sur la création d’une plateforme qui consiste à mettre en lien les artistes de Lefkada, recenser ses lieux culturels et faire des expositions virtuelles. Tout ceci dans le but de promouvoir la culture de cette petite ville grecque.

Mais je n’ai pas seulement fait ça. J’ai animé des ateliers et fait des présentations sur divers sujets lors de séminaires que nous avons accueillis (entrepreneuriat chez les jeunes, chez les femmes, e-mentoring, e-learning…).

Puis j’ai moi-même eu l’occasion de participer à ces séminaires dans d’autres pays ; en Turquie pour promouvoir l’usage du vélo, au Portugal pour sensibiliser les jeunes à la discrimination, en Tunisie pour sensibiliser à l’immigration clandestine à travers l’art ; et dernièrement en Italie pour rénover des espaces abandonnés. »

S’intégrer en tant que volontaire

« Comment tu t’es intégrée à la vie locale ? »

« Cela n’a pas été très compliqué. Je sais m’adapter et la vie est plutôt tranquille ici. Je ne me lasse pas de la nourriture et les gens sont agréables. On peut dire qu’au bout de cinq mois, je me sens chez moi. J’ai pris mes petites habitudes. Je commence à connaître l’île comme ma poche et j’en suis tombée amoureuse.

Elle restera dans mon cœur à vie. J’ai aussi réussi à voyager dans tout le pays et j’ai découvert énormément de choses (paysages, culture, histoire, archéologie…).

Ça va être compliqué de partir alors que je commence à me sentir véritablement chez moi ici, mais je vais savourer ce dernier mois comme il se doit. »

Toi aussi, tu veux découvrir l’aventure du volontariat ? Ne rate pas notre prochain webinaire !

Inscriptions juste ici.