Citizenship ED+

Selon une étude commandée par l’Union européenne dans le cadre des élections européennes de 2024 et dans la continuité de l’Année européenne de la jeunesse en 2022, moins de deux tiers des jeunes de l’Union déclarent avoir l’intention de voter. Par ailleurs, 13 % affirment qu’ils n’iront pas voter du tout.

L’étude met également en lumière une perception mitigée de l’impact de l’Union européenne sur la vie quotidienne des jeunes. En France, cette perception est légèrement en deçà de la moyenne européenne : à la question « Diriez-vous que les mesures prises par l’UE ont un impact sur votre vie quotidienne ? », seuls 23 % des jeunes Français répondent « oui, beaucoup », contre une moyenne de 25 % dans l’UE-27. De même, 37 % des jeunes Français estiment que l’UE a « un certain impact », contre 42 % au niveau européen.

Ces résultats suggèrent que, si les jeunes Français âgés de 15 à 30 ans restent majoritairement favorables à l’Union européenne, leur sentiment d’appartenance et leur lien avec les institutions européennes apparaissent légèrement plus distants que chez leurs homologues européens, notamment en ce qui concerne la notion de citoyenneté européenne.

Ambitions

Le projet Citizenship ED+ a pour ambition de donner aux jeunes Européens les moyens de s’exprimer et de s’émanciper à travers l’éducation à la citoyenneté active. Il vise également à outiller les enseignants, futurs enseignants et animateurs de jeunesse avec des cadres méthodologiques concrets pour intégrer cette éducation dans leurs pratiques. 

En favorisant le dialogue entre éducation formelle et non formelle, le projet contribue à renforcer les passerelles entre ces deux univers.Il porte également une campagne de plaidoyer en faveur de l’intégration d’un programme pédagogique dédié à la citoyenneté active dans tous les espaces éducatifs, qu’ils soient formels ou informels.